Centre d'Étude du Futur

Envisager l’avenir de notre humanité dans le contexte NBIC.[1] 

D’une simple proposition, je plonge dans un abîme de réflexions.    

NBIC, quatre lettres pour signifier que la convergence des sciences permettra à l’homme augmenté de survivre dans le monde de demain.

Bienvenue dans ce futur dystopique (dystopique[2] : récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre).

Pour les chantres du transhumanisme, l’humain est déficient physique et mental, mortel, faible, pensant trop par lui-même, devenu quasi ingérable et se détournant par trop des hochets mis à sa disposition par tous les moyens. Le « panem et circenses » a dû s’adapter aux évolutions technologiques pour permettre au plus grand nombre de continuer à accéder à ce monde virtuel.

   Et bien qu’engagés dans une stérilisation massive de l’humanité (mais ne l’ont-ils pas envisagée depuis 1970 avec le fameux rapport des 200 d’Henry Kissinger[3]) ils poursuivent par ailleurs et inlassablement notre castration cérébrale en collaboration organisée avec nos chers médias (télévision, cinéma, revues et autres leurres sociétaux de distraction).

Nous sommes en trop grand nombre sur cette planète. Bande d’incapables à nous soumettre aux autorités. Désobéissants et récalcitrants ! Brefs, de trop et ingérables !

Alors, laissant à croire à une aube délicieuse, les scientifiques débordent d’imagination pour nous faire avaler les technologies NBIC et le transhumanisme à la sauce  Schwab, Harari, Attali, Alexandre, Luc Ferry et ­­­consorts.

« Il y aura les dieux, vous (s’adressant à une audience universitaire) et les inutiles ! » (Laurent Alexandre citant Youval  Noa Harari[4]).

« Je ne trouve rien dans l’Evangile de Jean qui ressemble au préservatif ou à la PMA/GPA.  Jésus n’a jamais emmerdé personne avec ces histoires ! C’est l’Eglise qui a inventé ça ! ».[5]

« La nature n’est pas sacrée ! ».[6]

« Je veux bien que l’on soit contre le mariage gay, mais n’utilisons par l’argument Nature naturaliste. Maman-papa-bébé c’est complètement ridicule, la Nature n’est pas un modèle moral mes amis ».  [7]

« Il n’y a que les nazis pour prendre la nature comme un modèle moral. La nature, c’est Darwin. Jamais on n’aurait pris la protection des faibles et des handicapés si on avait pris la nature comme modèle. On corrige en permanence la nature, on protège les faibles, les vieux, on protège l’homme… »[8]

Je laisserai au lecteur le choix d’adhérer, ou pas, à ces propos. 

Alors que l’eugénisme, pratiqué à une échelle encore jamais atteinte, percole en douceur dans les veines de certains malchanceux en attendant que les effets bénéfiques de ces injections produisent leurs effets – mais pas trop vite ; faudrait pas que ça se remarque ! - et inoculés par ceux-là même qui prônent une solution assez radicale, ils nous feraient croire à une vie meilleure, une longévité sans pareil et un ‘’homme’’ augmenté, perdant au passage sa véritable ‘’humanité’’ en recourant aux technologies NBIC.  Je cauchemardise !

Ayant réussi sans trop de difficulté à suggérer au plus grand nombre, qui de se faire injecter, qui de porter un masque, qui de ne pas sortir après vingt-deux heures, qui de ne pas toucher aux rayons non essentiels dans nos supermarchés, qui de travailler à distance, qui de se doucher au gel hydroalcoolique, il n’est pas surprenant de voir les mêmes manipulateurs à l’œuvre dans ces deux domaines : l’eugénisme et le transhumanisme.

Par l’utilisation sans limite de CRISPR-Cas9[9], ces nouveaux couturiers s’en donnent à cœur joie pour modifier le vivant en transformant ainsi la Création en vulgaire atelier de bricolage.

La mort de la mort ? Pour quoi faire ?

Alors, tous ces savants fous, ces bons docteurs Frankenstein qu’espèrent-ils ?  Quel espoir ou désespoir les anime au point de vouloir la mort de la mort ?

Toutes les technologies du monde ne parviendront sans doute jamais à quelque intelligence artificielle que ce soit, d’admirer un coucher de soleil, de sentir le parfum d’une rose, d’écouter le bruit des vagues ou de ressentir le contact de son animal de compagnie sur sa peau.

Et que dire alors de nos ondes cérébrales, des annales akashiques de l’univers, de la force de la méditation, de toutes ces forces dites ‘’occultes’’ qui ne sont que les manifestations de notre rayonnement ou les perceptions que nous pouvons avoir de notre environnement ? 

Ce qui va à l’encontre du droit naturel mène, d’une manière ou d’une autre, l’homme à sa perte. Le plus grand bien dans l’ordre naturel c’est la vie !  Et personne, je dis bien personne, n’est en droit d’y attenter. Personne, je dis bien personne, n’est en mesure d’en connaître le début.  Personne, je dis bien personne, n’est en mesure d’en connaître la fin !

Il est dangereusement idiot de vouloir jouer à Dieu.  Pouvons-nous accepter qu’ils jouent aux apprentis sorciers.  Mais sont-ils des apprentis ou ne sont-ils que sorciers ? N’ont-ils pas plutôt voué leur âme au diable ?  Et je pèse mes mots.  Quelles sordides promesses, quel piège maléfique peuvent mener ces hommes sur ce chemin ténébreux ?

Et toutes ces nouvelles technologies, réunies dans un cocktail NBIC tellement aphrodisiaque que d’aucun s’en gavent et s’en gargarisent sans retenue, permettront-elles à l’homme de ‘’mieux’’ vivre ?

A certains sûrement ! Au grand nombre, j’en doute ! A l’ensemble des humains ? Et puis quoi encore ?

Et il est lieu de conclure ici. 

Les plus corrompus, les plus fourbes et les plus retors souhaitent que nous leur donnions les pleins pouvoirs et un blanc-seing pour agir sans limite sur le vivant.  Il appartiendra à ‘’la masse’’, de ne pas tomber dans un piège qui, une fois mis en place, se refermera immanquablement sur nos vies ; l’attrape-liberté de deux-mille-vingt a bien fonctionné dans son ensemble et par devers un virus présenté comme mortel et foudroyant se tramait déjà des mesures dites « sanitaires » plus inspirées de l’ingénierie sociale que de la médecine.  Et les quelques améliorations et corrections nécessaires seront bien entendu apportées à leurs arguties pour nous faire accepter les prochaines étapes de l’inacceptable. 

Plutôt que de luter, se battre ou manifester ; ces trois attitudes n’ayant tout au plus fait qu’augmenter un rien l’entropie de ce monde ; ne serait-il pas plus simple de résister passivement, désobéir civilement et pacifiquement ?

Qu’appellerons-nous « fonctionnement normal de la société » dans ce futur dystopique qui s’apparente à « Bienvenue à Gatacca »[10] et « 1984 »[11] et dessiné par ces architectes qui se voudraient grands?

Voir n’est pas regarder, regarder n’est pas observer mais observer c’est comprendre. Alors consacrons une part de notre énergie pour scruter l’insondable plan qui se voudrait mettre en place pour s’en détourner et y échapper au besoin.

Si la somme des parties est supérieure au tout, alors créons ces espaces de cohésion, ces domaines de cohérence, ces ponts humains tels qu’ils se forment dans les dimensions quantiques et qui permettront d’augmenter la néguentropie.  Seule manière de conserver l’essence même de ce que nous sommes : des humains interconnectés, cheminant vers la Lumière.

 

Réflexion menée entre le 25 octobre 2023 et le 11 novembre 2023 et largement inspirée par le livre ‘’Réponse à Jung’’ de Anne Dumont-Delrez[12] ; Jean Charon[13] pour la néguentropie et le catéchisme de l’Eglise catholique expliqué par l’Abbé Philippe Laguérie[14] en cours vidéo.

 

Patrick TAMINIAU

 

[5] Luc Ferry : « Le transhumanisme » : Entreprises en Vienne (2018) – Youtube https://www.youtube.com/watch?v=OXqM7dJVQio

[6] Id.

[7] Id.

[8] Id.

[10] https://fr.wikipedia.org/wiki/Bienvenue_%C3%A0_Gattaca

[11] https://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(film,_1984)

[12] Anne Dumont-Delrez – Réponse à Jung – ouvrage à commander actuellement auprès de l’auteure : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

[13] Jean E. Charon  EAN : 9782268005928 - 257 pages - LES EDITIONS DU ROCHER (01/09/198     

[14] https://www.youtube.com/@PhilippeLaguerie/videos