Centre d'Étude du Futur
Vitruve

Le Centre d’Étude du Futur a pour finalité d’inviter à la réflexion, d’en appeler à la vigilance citoyenne concernant les risques et les bénéfices liés aux avancées des techno-sciences et du numérique. La finalité de ce centre, c'est d'étudier l'humain et son devenir dans le contexte actuel et futur des nouvelles technologies. Il s'agit d'une approche pluridisciplinaire qui entend remettre l'humain au centre du débat suscité par les technologies de plus en plus invasives à travers des études de terrain, mais aussi des articles de réflexion qui donnent à penser.

Nous observons la montée en puissance du mouvement transhumaniste propulsé par une élite. Le mouvement transhumaniste veut un homme radicalement transformé. Il met en péril toutes les dimensions de l'être humain dans ses rapports :

  • À la Nature : par une sortie de la sélection naturelle et la création de nouvelles espèces, avec les risques déjà présents de crises climatiques et de crises sanitaires.
  • Au Corps : par l'eugénisme, ainsi que l'hybridation avec l'ingénierie informatique et nanotechnologique.
  • Au social : par une autre communication entre les hommes, qui se fera au moyen de connexions virtuelles.
  • À l'économie : par l'exploitation du génome, soit un futur Eldorado pour l'économie mondialisée.
  • Au politique : par la fin de la démocratie, au seul profit d'une caste post-humaine.
  • Au religieux : par évacuation du Sacré, des thématiques de toujours (perfection de l'homme, éternité, communion avec le divin…).

Dans ces différents domaines, on ne peut exclure une éventuelle visée malveillante masquée par le prétexte du « bien-être commun ». Celle-ci tend à rendre affaibli et apeuré un public devenu docile à l’application de ce programme, soutenu par l’idéologie transhumaniste et les avancées de la technoscience.

Face à cette menace, qu’advient-il du modèle de l’humanisme dont nous sommes les héritiers ? Quelles sont les ressources auxquelles il faudrait recourir pour assurer notre résilience, face à ces situations critiques et ces perspectives catastrophiques ?

Aussi pensons-nous qu'il faut agir si l'on veut rester humain. Dans ce but, le pluralisme des croyances et convictions nous paraît tout indiqué. Parce que celles-ci se rassemblent au sein du Pourquoi (Pourquoi devrait-on réaliser cela?). Lequel subit aujourd'hui les assauts d'un Comment (Comment pourrait-on réaliser ceci ?) atteint de démesure.

 

Derniers articles

  • Une goutte de trop

    Bonjour ! On se retrouve une fois de plus ! Nous, les patients navetteurs. Nous, qui attendons sans trépigner la venue de notre bus.

    ■ Bonjour à vous aussi ! Et, comment allez-vous ?

    Dans l'ensemble, tout va plutôt bien. Sauf que je suis aujourd'hui quelque peu ... perplexe ! Cela parce que les élections approchent, et que je ne sais absolument pas pour qui je vais voter.

    ■ Faites donc comme moi ! Voilà des années que je dépose, dans l'urne prévue à cet effet, des bulletins électoraux totalement vierges, voire que je griffonne sur ces papiers quelque remarque cinglante. Quoique, selon mon humeur, il m'est aussi arrivé de rester chez moi le jour du scrutin.

    Mais, voter est un devoir citoyen ! Parce qu'il y a des gens qui sont morts pour cela, qui se sont sacrifiés pour que nous puissions vivre dans une démocratie comme la nôtre ! 

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  • Réflexion pour le futur : L’avenir de notre Humanité en contexte NBIC

    Envisager l’avenir de notre humanité dans le contexte NBIC.[1] 

    D’une simple proposition, je plonge dans un abîme de réflexions.    

    NBIC, quatre lettres pour signifier que la convergence des sciences permettra à l’homme augmenté de survivre dans le monde de demain.

    Bienvenue dans ce futur dystopique (dystopique[2] : récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'il soit impossible de lui échapper et dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale et sans contrainte de séparation des pouvoirs, sur des citoyens qui ne peuvent plus exercer leur libre arbitre).

    Pour les chantres du transhumanisme, l’humain est déficient physique et mental, mortel, faible, pensant trop par lui-même, devenu quasi ingérable et se détournant par trop des hochets mis à sa disposition par tous les moyens. Le « panem et circenses » a dû s’adapter aux évolutions technologiques pour permettre au plus grand nombre de continuer à accéder à ce monde virtuel.

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